Le récent refus du gouvernement d'accorder les moyens nécessaires aux cliniques et hôpitaux privés pour remplir leurs missions en 2024 constitue un coup dur pour l'hospitalisation privée. Cette décision survient dans un contexte d'inflation record frappant le secteur de plein fouet.
Ces annonces révèlent clairement un traitement discriminatoire entre le secteur hospitalier public et le secteur hospitalier privé. De plus, elles privent les professionnels de ce dernier de financements essentiels pour des augmentations de salaires.
En pénalisant l'hospitalisation privée, qui gère pourtant 35 % de l'activité hospitalière en France avec seulement 18 % des dépenses publiques, on nuit à l'ensemble du système de santé et on met en danger les établissements qui assurent une part prépondérante de services essentiels. Ces établissements traitent désormais plus de 50 % de la chirurgie, 40 % de la chirurgie du cancer, 35 % des chimiothérapies, etc.
Il est impératif que le gouvernement prenne conscience des répercussions de cette politique. Affaiblir l'hospitalisation privée compromet non seulement le système de santé dans son ensemble, mais aussi les collaborations public-privé essentielles dans les territoires. Les premières victimes de cette injustice seront les 9 millions de patients qui comptent sur les 200 000 professionnels travaillant dans les cliniques et hôpitaux privés à travers la France pour leur prise en charge médicale.
Unissons nos voix pour défendre notre droit à des soins de qualité, accessibles à tous, où que nous soyons sur le territoire.